Contribution carbone
L'évaluation dans un monde changeant
Du 19 au 21 juin 2023; ateliers les 17 et 18 juin; partage international le 22 juin
Une contribution carbone est incluse dans les frais d'inscription à la C2023.
Une telle contribution représente un moyen tangible par lequel les délégués peuvent contribuer à compenser leur empreinte écologique. La décision d’inclure 10 $ aux frais d’inscription de chaque délégué pour compenser les émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements et aux activités de la Conférence est appuyée par plusieurs prises de position de la SCÉ.
Depuis 2018, la SCÉ vise la carboneutralité dans ses opérations en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre et en intégrant des compensations carbone dans les budgets de ses conférences. En 2018, la SCÉ a approuvé une motion visant l’écologisation de ses opérations, en commençant par ses conférences. Cela a conduit à la création d’un Groupe de travail sur la durabilité de la SCÉ. En 2019, la SCÉ a réitéré cet engagement dans le mandat (M-3) du Comité sur l'équité, la diversité, l'inclusion et la durabilité environnementale (EDI-DE). Ce document stipule que dans toutes ses activités, la SCÉ doit faire preuve de leadership sur le plan de la durabilité environnementale, avec un accent particulier sur les conférences. Cette orientation est également exprimée sous la forme d'un principe directeur de la SCÉ, dans lequel la SCÉ ambitionne d’être « à l’avant-garde de la durabilité, en suscitant l’harmonisation de nos activités dans divers secteurs en faveur de ce principe et en intégrant des pratiques de plus en plus pérennes au sein de notre organisation ». Cette direction se trouve également intégrée dans le manuel pour l’organisation des conférences annuelles depuis 2018 : prendre toutes les mesures raisonnables afin de réduire l'empreinte écologique de la conférence.
La création du Groupe de travail sur la durabilité de la SCÉ a été essentielle dans l'élaboration d'une Rubrique pour l'écologisation des conférences annuelles. Cette Rubrique (ou cette grille d’évaluation) vient élargir les attentes en matière de durabilité énoncées dans le manuel pour l’organisation des conférences annuelles de la SCÉ. La Rubrique été utilisée pour la première fois pour la C2019. Depuis 2019, le comité national de la SCÉ et les comités organisateurs des conférences annuelles intègrent l'atténuation de l'empreinte écologique des conférences comme principe directeur et aspirent à apporter une contribution positive. C'est ainsi qu'une contribution pour la compensation carbone (qui est une parmi plusieurs actions de la Rubrique pour l’écologisation des conférences annuelles) a été introduite sur une base volontaire en 2019 et sur une base obligatoire en 2020 et 2021, et est maintenant devenue un élément récurrent dans le budget de la conférence.
Les bénévoles de la SCÉ sur l’équité, la diversité, l’inclusion et la durabilité environnementale (EDI-DE) et/ou les bénévoles sur la réconciliation active, avec le soutien du Comité EDI-DE de la SCÉ (ce dernier étant responsable de superviser les engagements de la SCÉ sur le plan de la Commission de vérité et réconciliation du Canada), font des propositions pour l’utilisation des fonds recueillis via la contribution pour la compensation carbone. Par exemple, après la C2021, le Groupe de travail sur la durabilité de la SCÉ, en collaboration avec des bénévoles en réconciliation active et des membres du Comité EDI-DE, a fait des suggestions quant à la manière d'utiliser les compensations carbone. L'argent recueilli via ce mécanisme a été investi dans des projets locaux d'efficacité énergétique pour des maisons de membres des Premières Nations menés par un groupe primé appelé Indigenous Clean Energy.
Pour la C2023, les critères suivants seront utilisés pour sélectionner un projet qui sera financé avec l'argent recueilli.
Projet visant une amélioration des conditions de vie/des conditions de vie équitables
(comme un projet local qui influence positivement la santé sociale et écologique; Projet qui influence positivement la réconciliation active et les principes de la DNUDPA, etc.).Projet qui ne vient pas aggraver la situation
(par exemple, un projet qui n'entraîne pas une « fuite » des réductions d'émissions, c.-à-d. que les réductions d’émissions obtenues dans une zone n’entraînent pas des émissions plus importantes ailleurs).L'additionnalité de la réduction des émissions
(c'est-à-dire que l'investissement en compensation permet des réductions de gaz à effet de serre qui n'auraient pas eu lieu autrement).La qualité générale du projet de compensation
(par exemple, un projet qui répond à la norme de certification la plus élevée; les compensations proviennent d'une source crédible, sont vérifiées et certifiées par un vérificateur indépendant et crédible; les réductions d'émissions se produisent immédiatement, c'est-à-dire dans l'année durant laquelle les compensations sont achetées ou avant; le projet est enregistré dans un registre de compensations carbone, afin de certifier que les compensations ne sont vendues qu'une seule fois et ne sont pas comptabilisées deux fois; le projet est suivi pour vérifier que ce qui a été promis a été réalisé, etc.)Le projet génère un impact positif permanent
(c'est-à-dire que les réductions des émissions durent et ne peuvent pas être inversées; le projet aide spécifiquement à la transition mondiale des énergies fossiles.)